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Les photos de Primordial à Hamburg (au Knust) sont visibles par là

=> Primordial, Hamburg <=

Cela fait 3 mois maintenant que j'ai pris mes clics et mes clacs et que je suis partie vivre à Hamburg, cette fière et superbe ville d'Allemagne du Nord, avec une voiture remplie jusqu'au plafond, et ne parlant même pas la langue de Goethe. L'avantage tout de même, c'est que je parle la musique, et Hamburg est une de ces villes qui attirent les groupes par centaines ... par milliers ! Et lorsqu'on nourrit une passion pour la musique metal et que l'on arrive du fin fond du sud de la France, que l'on est légèrement frustrée car l'on n'a pas la chance de vivre à Paris et de voir tous les groupes que l'on aimerait voir, Hamburg est un renouveau. Et Hamburg, c'est Beastmilk et In Solitude il y a de cela presque 2 mois déjà.

Il faisait particulièrement froid ce soir là, et pourtant, la belle saison flottait encore par-ci par là. Le vent soufflait fort et les vagues venaient se briser sur les docks ... et je marchais seule jusqu'à eux, jusqu'à l'autel d'une nuit de ces scandinaves. Impatiente de voir se déchainer la fureur de In Soltidude, impatiente qu'ils capturent encore mon âme pour quelques heures à peine. Et Beastmilk ... comment citer Beastmilk sans vous parler de leur leader, Kvohst. Anglais charismatique avec sa voix délicieuse, connu pour ses nombreux et variés projets musicaux, tous aussi bons les uns que les autres (Dodheimsgard et Hexvessel pour ne citer que les plus connus).

Je suis un public dévoué et fidèle, et c'est tremblante d'émotions que je me suis décidée de pénétrer dans l'antre. Tout était nouveau ici pour moi. Ces visages, cette langue, cette petite salle plongée dans une semi-obscurité. Je me place à l'avant de la scène, et j'attends que cela commence.

Les lumières s'éteignent, seule la scène reste éclairée. S'avance alors un grand brun, guitare à la main. Il est le premier, il est Daniel Bay. Quelle surprise ! J'étais persuadée qu'il faisait la première partie uniquement pour les dates suédoises. Si j'avais su, j'aurais tenté d'écouter ses titres sur internet. J'aime toujours connaître les premières parties, on fait souvent de suprenantes et agréables découvertes. Chaussures de cowboy, jeans troués, timide visage se cachant derrière une masse de cheveux et sa voix de  crooner. Daniel Bay a eu la tâche difficile de prendre sa guitare et de s'embarquer à la dernière minute sur une tournée avec ses acolytes. Passés les premiers manques d'assurance du début, j'ai assisté au spectacle d'un gars passionné par ce qu'il fait et cela s'est vu, le public s'est pris dans ses filets. Mélodies agréables, belle voix. J'ai passé un bon moment et je lui dis bravo pour son courage !

Dernière chanson, dernière note, il quitte la scène pour laisser place à Beastmilk. La tension monte un peu plus. Beastmilk .... Premier album l'année dernière qui laisse présager un avenir fort prometteur (comme tout ce qu'entreprend Kvohst d'une manière générale). Un nouveau line-up puisque la tournée a été l'occasion pour Linnéa Olsson de rejoindre le groupe en tant que guitariste (et ce, de façon définitive je crois). Pour ceux qui ne connaissent pas, elle a fait partie de l'éphémère The Oath (oui éphémère, le groupe s'est formé, un seul album - 2014- le groupe split, je suis frustrée) et je ne peux que vous conseiller d'allez y jeter une oreille car on ne peut que saluer ce premier album qui laissait lui aussi présager un bel avenir.

Mais excusez cette digression (nécessaire) et retournons à Hamburg et assistons à la prestation de Beastmilk. Wah ! Quelle énergie ! C'est Kvohst qui mène cette danse infernale mais en même temps, si vous l'aviez vu sur scène ! Il se déhanche et se tortille dans tous les sens ce diable ! Tout l'album y est passé exceptée la magnifique 'Strange Attractors' ... J'étais bien triste, cette chanson est vraiment belle, mais sans la profonde voix de 'V', cela n'aurait pas eu le même sens. Ce soir là, trop d'énergie, et les câbles ont lâchés. Les deux guitaristes se sont retrouvés sans son et nous avons eu droit au trio basse/batterie et chant sur 'Death Reflects Us' et possédé comme il est, il a bien fallu une bonne minute pour que Mat' s'en aperçoive. Mais pensez-vous que cela l'aurait perturbé ? Pas des moindres !! Pendant que l'ingé-son courait dans tous les sens pour trouver des câbles qui marchent, sieur McNerney donnait le micro à qui voulait pour chanter le refrain. Nous avons même invoqué tous ensemble le pouvoir de l'électricité mais il a fallu attendre les nouveaux câbles pour que les guitaristes puissent enfin se faire entendre. Mais malheureusement tout à une fin. Surtout un concert de Beastmillk. Mais sachant ce qui arrive après, mon chagrin est moindre.

La tension est à son comble.

Tout le monde sur scène s'affaire à la préparation de la scène. Le Lys est posé. L'encens fixé et sa fumée monte vers les cieux. Le canon à fumée s'efforce de nous aveugler, et doucement, la lumière s'éteint. La tension est palpable, In Solitude sait y faire. Et soudain, pour nous soulager tous, les premières notes de cette détonante intro se font entendre. Sister O'Connor et sa voix d'ange. Fire of God's Love. Le calme avant la tempête. In Solitude arrive sur scène et à peine l'intro terminée, la batterie lance l'attaque du premier titre de la soirée, 'Sister'. Je suis au premier rang, et je suis comblée. Rien à voir avec la mainstage du Hellfest. Ici, la salle est petite, nous sommes peu nombreux et je n'ai même pas besoin de tendre le bras pour avoir un contact. Ici, c'est intime, mais c'est surtout très fort. Il est très difficile de mettre des mots sur l'atmosphère de ce concert. In Solitude c'est bien plus que des mots. Ce sont des émotions et une aura qui se propagent partout dans la pièce. De sombres vibrations qui viennent toucher votre esprit et capturer votre âme.  Voilà ce qu'est In Solitude. De beaux poèmes sur cette ténébreuse musique. Il est difficile de ne pas être pris dans cette danse, où chaque membre a un rôle important. Pelle en est le leader. Il est possédé. Il chante, il suit le rythme en frappant des mains, il s'agenouille, il prie, il implore, il se relève, il chante, tape du pied avec son micro, se précipite dans la foule, il a besoin de sentir l'énergie du public. Derrière ce brin d'homme à l'apparence timide se cache une fougue insoupçonnée. Je serai bien incapable de vous citer avec exactitude la setlist de ce soir là. Sister, Inmost Nigredo, Jesus I betong, To her Darkness, Witches Sabbath, He comes .... Il m'en manque c'est certain. C'était un concert intense et prenant. In Solitude sait capter l'attention. Je me sens toujours profondément triste quand ils terminent le show. Ils laissent un vide ... irremplaçable ... jusqu'à la prochaine fois ... car rappelez-vous Ses paroles

"Remember ! This is not the end my friends" ...

Merci Pelle, Merci In Solitude ...

Photos : > Daniel Bay & Beastmilk <

             : > In Solitude <

Aaah, Sólstafir .... C'était grand, c'était beau, c'était superbe ! Quelle ambiance magnifique. Je les avais déjà vu quand ils sont passés au Hellfest 2012 (?) -ou 2013 ... ma mémoire flanche- mais je n'avais pas eu la chance d'être aussi bien placée que cette année. Beaucoup d'émotions dans ce concert. A commencer par ma haine envers l'espagnole qui n'avait aucun respect pour les autres et qui a commencé à sauter partout dès la première note d'intro tout en gueulant "Sólstafiiiiiir ! Sólstafiiiiiiiiiir" le tout en me fouettant le visage avec son espèce de foulard .... Que les choses soient claires, je n'ai rien contre les gens qui sautent partout ou qui pogotent mais déjà euh .... par sur du Sólstafir (et encore moins sur l'intro !) et ensuite ben ... on fait ça sans emm**** les autres, on vit la musique différement donc un peu de respect merci :) Mis à part ce léger incident, -merci à Grom au passage, qui a calmé les ardeurs de cette espagnole en folie-, l'émotion était au rendez-vous, encore plus quand le chanteur est descendu de scène pour allez chanter pour son public islandais. J'ai trouvé ça magnifique. Vous allez penser que je m'émeus pour un rien alors je vous renvoie vers le lien Arte du concert live de Sólstafir (d'ailleurs si sur la droite vous voyez sautiller quelqu'un, ce doit être l'espagnole ;) ) : c'est par >là<.

Enjoy :-)

Seulement 3 membres dans ce groupe, mais c'est un stoner doom comme je les aime, un son gros et gras et une chanteuse qui a des couilles. On ne soupçonnerait pas cette voix  profonde derrière cet adorable petit bout de femme et pourtant ...! En tout cas, j'étais ravie d'avoir enfin pu les voir en concert ( et oh ! miracle, on voit enfin le batteur sur mes clichés !).

 (un album de prévu bientôt ? ça commence à faire long :/)

Enjoy :)

Hmm, Herder ... ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais je n'avais rien d'autre à allez voir et je voulais être bien placée pour Acid King (je crois), alors je suis restée et j'ai fais quelques photos. Et puis, le chanteur avait un t-shirt de Beastmilk !! Au moins, c'était un show que je qualifierais d'efficace ! Et vas-y que je saute dans tous les sens, que je m'amuse à cracher en l'air et à rattraper au passage ... Je vous laisse découvrir les photos :)

Enjoy :-)

Pardon, pardon, pour mes rares lecteurs. Absence totale pendant des mois, et pour cause, je suis partie vivre dans une contrée bien lointaine. Mais je n'en dis pas plus et je fais suivre les photos de Hark, au Hellfest 2014. Je garde un très bon souvenir de ce groupe. En écoute sur CD, j'avais très bien accroché, et j'attendais avec impatience de les voir. Je n'ai vraiment pas été déçue. Quelle pêche, quelle énergie ! Un vrai régal !! Merci les gars :-)

Enjoy :-)

Continuons cette journée sous la Valley avec les non moins très bons gars de Downfall of Gaia, tout droit débarqués de Hamburg.

Un show vivant et maîtrisé, je me suis régalée, et j'espère vite les revoir !

Enjoy ! :-)

Quand on écoute Conan, on ferme les yeux et on se laisse emporter par les lourds riffs dans des landes brumeuses et mystiques, sans repères, cherchant à déterminer d'où provient cette voix que l'on entend au loin. Au Hellfest, c'est pareil. Conan nous  a servit un show très prenant, nous emmenant au loin dans la Valley céleste. Je n'en dis pas plus et vous laisse découvrir les photos.

Enjoy ! :-)

On continue avec les photos du groupe français (cocorico !) Mars Red Sky qui a eu l'honneur de démarrer le Hellfest sous la Valley ! J'ai malheureusement râté les quelques secondes du début et pour cause, la file d'attente était longue pour ce premier jour de festival, mais j'ai réussi à me faufiler vers le premier rang. Je ne connaissais pas vraiment le groupe, j'avais juste écouté quelques titres avant le festoch" mais je n'ai pas été déçue de me lever tôt pour allez les voir. Un super show, une bonne présence scénique, tout pour bien commencer la journée et le Hellfest. La France a du potentiel. Merci les gars ! (je m'excuse auprès du batteur et en général auprès de tous les batteurs, il est extrêmement rare que je puisse les prendre en photo, arrêtez de bouger aussi ;) )

Enjoy !

Kylesaaaa !! Encore une magnifique découverte sous la Valley cette année. Un show très bon et une Setlist très bien fournie, tous les albums ou presques sont à l'honneur. Les deux batteries je trouve ça juste génial, ça renforce l'aspect tribal sur certaines chansons, et finalement en live, ce n'est pas choquant. Concernant les photos, vous pouvez constater à la mèche verte au premier plan que j'étais très bien placée ! (*blague*), du coup j'ai très peu de clichés et ceux de bonnes qualités je n'en parle même pas !

Enjoy :)